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Mes outils : la psychologie positive

Photo du rédacteur: Emmanuelle Emmanuelle

La psychologie positive est un courant de la psychologie. Elle a été fondée relativement récemment (1988) par le Pr Seligman, un chercheur américain en psychologie, et professeur à l’université de Pennsylvanie.


C’est une discipline basée sur des recherches scientifiques et ne doit pas être confondue avec la pensée positive ou la méthode Coué qui n’ont pas de fondements scientifiques.


La psychologie positive s’intéresse à ce qui contribue au bien-être et à l’épanouissement de la personne humaine. Pour cela, le Pr. Seligman a étudié les caractéristiques et les aptitudes des gens heureux pour déterminer ce qui permet à l’individu de vivre en harmonie avec lui-même et avec les autres. Il a notamment fait appel aux neurosciences pour comprendre ce qu’il se passe dans le cerveau lorsqu’il est traversé d’émotions.


La psychologie positive admet que chaque individu peut aller vers plus de bien-être. Des études scientifiques ont été menées par Seligman et son équipe sur les moyens de se sentir mieux, sur les voies qui mènent plus facilement au bonheur, en repérant chez les gens leurs ressources et potentiels, afin de les entretenir et de les cultiver.

Elle permet aux gens de porter leur attention sur leurs capacités afin de les utiliser, les amplifier et les mettre au service de leurs valeurs et de ce qu’ils ont envie de faire et d’être dans leur vie.


Cela ne signifie pas que la personne doit nier ses souffrances et se persuader du bonheur. Ce n’est pas l’objet de la psychologie positive. Seligman ajoute plutôt un champ d’exploration à la psychologie classique.


Quel rapport avec la sophrologie ?


La sophrologie est une méthode de développement personnel qui consiste entre autres choses à ce que la personne retrouve ou fasse émerger ses capacités et ses valeurs, et à le ressentir dans le corps. Un de ses principes est le principe d’action positive : Toute action positive dirigée vers la conscience se répercute positivement sur toutes les structures de l’être.

Ce serait le pendant psycho-corporel de la psychologie positive en quelque sorte.


Le professeur Caycedo, créateur de la discipline, allait même jusqu’à demander à ses patients après les techniques de décrire uniquement les phénomènes positifs éprouvés pendant les séances, afin de les ancrer plus facilement.


La sophrologie, légèrement antérieure à la psychologie positive, est alors portée par la même idée que l’individu est détenteur de ressources, qui, si elles se développent, peuvent être des facteurs protecteurs contre certains biais négatifs et peuvent également faire des individus plus résilients.


Comment concrètement je l’utilise dans mes accompagnements ?


Selon l’objectif que mon client veut travailler, je vais d’abord introduire des techniques de sophrologie ou de méditation puis, après la séance, je conseille à la personne des jeux de psychologie positive ou des lectures l'incitant à puiser dans ses capacités et ses ressources personnelles, pour renforcer ce que nous avons travaillé durant la séance. Nous en discutons à la séance suivante.

L’objectif étant de continuer la prise de conscience qu’induit la sophrologie en menant une réflexion sur ses propres capacités et ressources.


Si vous vous posez des questions sur ce que la sophrologie peut vous apporter, prenez rendez-vous pour un entretien téléphonique de 20 à 30 minutes avec moi (gratuit et sans engagement).


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